Réduire la résistance aux antimicrobiens

Pourquoi réduire la résistance aux antimicrobiens est important

Chaque fois que nous réalisons une procédure médicale, nous risquons une infection. Les bactéries nocives peuvent résister aux médicaments conçus pour les tuer, ce qui nous rend vulnérables. L’Organisation Mondiale de la Santé identifie la résistance aux antimicrobiens comme l’un des dix principaux problèmes de santé mondiaux. Les bactéries indésirables représentent une menace grave pour les patients et les cliniciens du monde entier.

Helen Thomason, responsable principale des partenariats médicaux pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, a été témoin des défis liés à la résistance aux antimicrobiens, dans le domaine du soin des plaies en particulier.

« Une plaie est l’endroit idéal pour la croissance de micro-organismes comme les bactéries, car elle est humide, chaude et riche en nutriments dont la croissance bactérienne a besoin », observe Helen. 

Si un patient souffre de plus d’une affection médicale, son organisme perd en capacité à combattre les infections, ce qui facilite le développement des bactéries dans la plaie.

« Cela déclenche une réponse immunitaire qui envoie des cellules inflammatoires pour combattre l’infection », explique Helen. « Le problème, c’est que les cellules ne peuvent pas distinguer entre les bonnes et les mauvaises bactéries. Cela tue aussi les tissus sains. »

Un défi mondial en matière de santé et une opportunité

Selon le Center for Disease Control and Prevention,  la résistance antimicrobienne se propage facilement dans le monde entier, avec un milliard de personnes traversant les frontières internationales chaque année. L’Organisation mondiale de la Santé encourage chaque pays à adopter des pratiques saines de prévention et de contrôle des infections pour arrêter la propagation. Cependant, seuls 15 % des pays répondent aux exigences minimales. Des conversations globales et des efforts coordonnés sont essentiels.

Des leaders qui résolvent les problèmes ensemble

« Dans les universités, nous avons des esprits brillants avec des idées fantastiques sur la façon de développer des solutions », ajoute Helen. « Et lorsqu'il s'agit de commercialisation, les universitaires bénéficient du soutien de l’industrie pour développer une idée en un produit commercialement viable qui correspond à la pratique clinique. »

C’est pourquoi, lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies de 2022, Solventum, anciennement 3M Santé, a organisé une table ronde avec des leaders du secteur privé et public pour parler de la résistance aux antimicrobiens. Le panel a permis à des personnes de toutes les disciplines de partager leurs connaissances et leur expertise.

Solventum est particulièrement bien placé pour aider à résoudre la résistance aux antimicrobiens grâce à l’éducation et aux solutions proposées. Le programme de résultats cliniques 3M est par exemple conçu pour aider les établissements de santé à donner la priorité à la sécurité des patients et des cliniciens en améliorant leurs pratiques de prévention des infections. Grâce au programme aux Etats-Unis, Solventum contribue à préparer et à former le personnel hospitalier, ainsi qu’à évaluer et mettre à jour les protocoles en fonction des meilleures pratiques. L’équipe fournit également une formation clinique continue par le biais de formations digitales et de modules d’apprentissage sur place. 

Helen espère que des soins de santé plus efficaces, plus innovants et plus sûrs pour tous seront au rendez-vous.

« Nous échangeons avec des professionnels de santé et comprenons leurs problèmes. La collaboration entre universitaires, cliniciens et professionnels du secteur permettra d’identifier quelles infections posent vraiment problème et, surtout, de déterminer comment nous pouvons lutter contre ces infections. »